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vendredi 2 juin 2017 à 19h30

Ciné-débat "Tu n'as rien vu à Fukushima"

Tu n'as rien vu à Fukushima
Le 11 mars est la date anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima, un crime
contre l'humanité. 6 ans après, la catastrophe continue, la fuite radioactive continue. Non seulement le site est toujours contaminé mais la radioactivité continue de se répandre dans l'air et dans l'océan. Et les autorités japonaises essayent de faire revenir les habitants en affirmant qu'il n'y a d'autre solution que de vivre dans les zones contaminées… Pour cela, elles ont relevé de plus de vingt fois les normes de radioactivité et dépensent des milliards pour ne décontaminer qu'en surface…


Tu n'as rien vu à Fukushima
Tu n'as rien vu à Hiroshima et à Nagasaki. Tu n'as rien vu à Mayak. Tu n'as rien vu à Three Miles Island. Tu n'as rien vu à Tchernobyl. Et tu ne verras pas davantage lorsqu'une autre centrale ou une autre bombe explosera… Ici ou bien ailleurs, ici plutôt qu'ailleurs puisque la France est le pays le plus nucléarisé, et que ses centrales vieillissantes ont pour la plupart dépassé leur délai d'exploitation (30 ans).


Tu n'as rien vu à Fukushima
L'homme a souvent dit « jamais plus » et ce jamais s'est changé en « encore une fois ». C'est pourquoi il faut arrêter le nucléaire sans délai, le plus vite possible, en moins d'une législature. Et n'écoutons pas ceux qui nous rassurent en disant que nos centrales sont les plus sûres du monde, qu'il n'y a pas de danger, que l'on peut prendre son temps pour arrêter, qu'il suffit de réduire la part du nucléaire, que les énergies fossiles sont le danger principal et que l'énergie nucléaire est une énergie propre…


Nous vous invitons à une soirée japonaise autour d'un thé et d'un film, vendredi 2 juin à partir de 19h30 au Cinéma Robert Doisneau à Biars/Cère, avec la projection de "Iitaté, chroniques d'un village contaminé" de Toshikuni Doï, en présence de Kolin Kobayashi, journaliste indépendant. Un débat suivra la projection.

Ce film raconte l'histoire d'un village contaminé, connu pour sa production agricole à proximité de la centrale, des mensonges d'État, de la colère, de la lutte et de la survie des habitants. On y partage la vie quotidienne de ces familles japonaises, séparées par la catastrophe, et de la difficulté de continuer à honorer les ancêtres dans un site contaminé où l'on ne peut plus résider en permanence. On y décrit les colères des villageois contre la manipulation des hauts fonctionnaires du ministère de l'environnement. Ceux-ci essaient de les persuader que recevoir moins de 100 mSv/an n'a pas de conséquences graves et qu'avec moins de 20 mSv, il n'y a aucun risque de cancer…

Source : http://coordination-adn.fr/adn46/
Source : message reçu le 20 mars 07h